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Aéroport

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La croissance récente de l’aéroport a entraîné une augmentation significative des nuisances pour la population, en particulier en ce qui concerne le bruit (notamment la nuit) et la pollution de l’air locale. Ces effets ne sont pas simplement des désagréments du quotidien ; ils ont un impact réel sur la santé, contribuant au développement de maladies physiques et psychologiques.

Des études récentes ont établi des liens entre les nuisances sonores causées par le transport aérien et la tension artérielle. D’autres recherches ont montré que les élèves exposés de manière importante au bruit des avions rencontrent davantage de difficultés d’apprentissage. Il est important de noter qu’un quart des écoles du canton se trouve dans le périmètre concerné.

Ces retombées ont un coût financier. Selon une étude de Noé21, les coûts pour la santé liés à l’activité de l’aéroport de Genève s’élèvent actuellement à 52 millions de francs.

Le développement projeté de Genève Aéroport risque d’aggraver la situation. La même étude estime que ces coûts atteindront 72 millions de francs d’ici 2030. En acceptant cette croissance démesurée, l’État devra non seulement faire face à des dépenses importantes, mais il négligera également l’un de ses rôles essentiels : la protection de ses citoyens contre les nuisances et la pollution.

Chaque jour, plus de 100 000 personnes subissent les nuisances sonores de l’aéroport de Genève. Au lieu de diminuer, ces nuisances augmentent, surtout la nuit : en 2023, pas moins de 9 618 mouvements ont été enregistrés sur le tarmac genevois entre 22 heures et 6 heures du matin, soit plus de 26 par nuit en moyenne ! Malgré les nombreuses études mettant en garde contre les conséquences sur la santé liées aux troubles du sommeil, ni l’aéroport ni le Conseil d’État ne semblent prendre des mesures pour y remédier.

Pourtant, il y a près de 5 ans, le 24 novembre 2019, le peuple genevois approuvait l’initiative 163 « Pour un pilotage démocratique de l’aéroport de Genève » avec 56,27 % des voix (64,01 % à Vernier). Malheureusement, cette victoire contre la croissance effrénée de l’aéroport n’a pas été suivie d’actions concrètes.

Il existe des solutions. Par exemple, l’aéroport de Zurich adopte une approche proactive et incitative concernant les vols de nuit en ajustant progressivement les redevances aéroportuaires en fonction de l’heure et du type d’avion. Nous proposons donc de:

  • S’opposer à l’augmentation des nuisances nocturnes de l’aéroport de Genève et exiger au contraire une réduction de ces nuisances.

  • Intégrer des objectifs chiffrés de réduction des nuisances dans la convention d’objectifs entre l’aéroport et l’État de Genève.

  • Mettre en place un barème incitatif, notamment en taxant les décollages et atterrissages entre 6 et 7 heures du matin (actuellement non taxés) et en renforçant la dissuasion pour les atterrissages nocturnes après 21 heures, à l’instar de Zurich.

172'841

mouvements à Genève aéroport en 2023

17,9%

augmentation des vols nocturnes entre 2020 et 2023

220'000

vols prévus à l'horizon 2030

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